Peña taurine "Vivement 5 Heures" de Plaisance du Gers
   CASTELNAU RIVIERE-BASSE
   
Tout sur la novillada concours annuelle de Castelnau Rivière-Basse du samedi 3 juillet 2010. Une novillada SP concours de ganaderias du Sud-Ouest

6 élevages : El Palmeral - Le Lartet - Malabat - Alma Serena - Camino de Santiago - Casanueva
3 novilleros : Fernando ADRIAN - Juan LEAL - Mojales BALTI


CASTELNAU RIVIÈRE BASSE : ALMA SERENA ET FERNANDO ADRIAN

Trois quarts de placita pour cette dixième édition de la novillada-concours de Castelnau qui s’est révélée fort intéressante. Intéressante de par la présentation de six novillos joliment roulés de six ganaderias françaises et le bon vouloir maximum des trois minots qui, naturellement avec quelques lacunes techniques, ne se sont pas démontés.
Dans l’ordre de sortie un PALMERAL encaste Atanasio, negro et plutôt léger affichant une belle noblesse du côté droit dans toutefois humilier vraiment dans l’étoffe de Fernando Adrian (rose et or – oreille et deux oreille). Un peu de faiblesse et applaudissements pour sa dépouille.
Un LARTET (Paul et Jérome Bonnet) encaste Cebada Gago, fort bien roulé, un poil sec au capote qui débordera parfois un Juan Leal (rose délavé et or – oreille et vuelta après avis) banderillero extra toujours dans les cornes.
Un MALABAT (origine Palmeral) à la tête impressionnante et aux mugissements sonores pour Morales Balti (blanc et argent – salut après avis et deux avis), élève de l’école taurine d’Arles, qui ne baissera pas les bras jusqu’à faire passer le « tonton » qui au final se laissait faire.
Un « ALMA SERENA » des frères Philippe et Pierre BATS (origine Miranda de Pericalvo) extraordinaire de classe et qui sera honoré d’une vuelta posthume après que Fernando Adrian lui ait distillé une fine faena enjolivée de superbes séries, cette fois des deux bords.
Le « CAMINO DE SANTIAGO » de Jean-Louis Darré, lourd et long n’aura pas inspiré outre mesure Juan Leal qui, après avoir une nouvelle fois banderillé dans le berceau, n’a pas trouvé, pourtant en le cherchant avec hargne, le terrain de parfaite entente hormis en fin de parcours.
C’est un novillo de « CASANUEVA » de Guillaume Bats cette fois qui fermait les débats. De belle présentation le novillo qui servait pourtant notamment du côté gauche aura posé de nombreux problèmes au jeune élève d’Arles qui entendra frissonner le troisième avis.
Le prix au meilleur banderillero est allé à Juan Leal, trois enveloppes pour les jeunes novilleros qui avaient tenu à offrir des œillets à ces dames du Club Taurin de Castelnau en début de spectacle. Beau le geste ! Enfin de prix au meilleur novillo a été remis par Guillaume Marsan aux deux frères Bats avant que tout le monde ne se retrouve sur les rues, places et buvettes du joli bourg Gersois.
Pierre Charrain sur Terrestaurine.com