Le voyage de la Peña à la feria des vendanges de Nîmes les 18 et 19 septembre 2010
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Déjà le retour ! Les voyages sont ainsi, longtemps anticipés et trop rapidement terminés.
Comme les potaches qui partent en journée d'étude au Mont St Michel, une trentaine d'amis, pas très réveillés, chargent leur parquetage dans le bus en pleine nuit gersoise, alors qu'une dizaine d'autres préféreront la voiture.
Un voyage c'est bien entendu les apéros sans fin, les repas pris ensemble, les corridas en rand d'oignon en tendido, les rires, les chicaneries, les casse-croutes avec la hure et du rouge, les coups de fatigue, les uns qu'on perd et d'autres qu'on croise... "Merde, j'ai oublié ma place de corrida", "Tu l'as mis où le béret de Momo ?", "Le veilleur ne voulais pas me donner ma chambre parce qu'elle était réservée au nom de Mme Péna et M. Viveman"...
Mais un voyage, c'est surtout l'occasion de ne pas se soumettre au raisonnable : 6 heures de bus, qui aime le bus ? Tenter de s'endormir avec l'accoudoir dans le dos - faire un casse croute "au cul du camion" - imaginer passer une nuit avec un ronfleur - oublier son appareil photo dans la chambre - ne pas avoir le temps de discuter avec untel - oser ne pas penser à la fatigue du retour... Une expérience de la liberté en somme. Lâcher les détails pour être présent à l'instant, pour accéder à l'altérité.
Rien de pire que de raconter ses voyages. On sait bien qu'ils n'intéressent que ceux qui y étaient. Point besoin de donner des regrets, ils ne flattent que l'ego.
Ces deux jours ont ressemblés à plein d'autres voyages de copains, certains se connaissent bien, d'autres se découvraient.
Chacun aura vécu son séjour à lui, et tous auront la joie d'un vraiment bon souvenir commun.
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Le trajet en bus, comme une bulle cosy !
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Le repas du samedi midi au "Toril"
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Le rabo de Ponce !
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Extraits de la nuit nîmoise !
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Le déjeuner du dimanche
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Corrida du dimanche
Corrida du samedi, une queue pour Ponce ! Bon très bien, l'an prochain on fera de même à Plaisance.
Corrida du dimanche matin, mano a mono Morante de la Puebla Castella, ou comment d'une matinée d'ennui peut surgir une bouffée de plaisir.
Corrida du dimanche après-midi, aucune pique, comme tout le week-end d'ailleurs, mais une faena d'émotion. Vous savez celle qui vous donne le petit frisson avant même que la beauté soit intelligible. Curro Diaz a du duende.
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Le dîner sur la route du retour
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23H35 - Bon, il y a quand même une vie après la fête !
Tous les amis remercient Patrick pour son pilotage digne d'un conducteur de train
et surtout Michel d'avoir si bien préparé ce voyage - tout était parfait.
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