Gilbert Bérouret s’en est allé...
Notre ami Gilbert Bédouret est décédé. Il faisait partie des gens que beaucoup d'entre-nous avaient connu par la peña. Il était venu spontanément lors de la première réunion. Nous avions trouvé ça vraiment sympa que des gens sérieux et discrets de cette génération adhèrent au projet et nous suivent. A toute sa famille, nous adressons nos plus sincères condoléances
L'équipe de la peñaV5H - 15/10/2009
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Gilbert Bédouret, adjudant-chef, ancien chef de centre du corps des sapeurs-pompiers de Plaisance est décédé à l'âge de 71 ans mardi. Il était entré au centre de secours en février 1971. Pour vingt ans de service, il avait obtenu la médaille d'argent avec rosette. Durant ce temps il s'était spécialisé en réanimation et secours routier et avait obtenu le CCA à Toulouse.
Chef de centre de juin 1989 à novembre 1993, il avait su très vite être un entraîneur d'hommes, un technicien averti qui avait trouvé dans la notion du devoir courage et volonté au service de ses concitoyens. Pour tous, il était « Bébert », chez les pompiers mais aussi au sein de l'équipe de voirie municipale dont il était le chef également.
À la retraite, il s'était investi dans les associations locales que sont l'USP rugby et cyclotourisme et la peña Vivement cinq heures.
Marcel Lavedan - Sud-Ouest du 14/10/2009
Interview de Gilbert Bédouret par Jean-Michel Dussol en 2002, dans Dépêche du Midi
Plaisance : le retour de la novillada
Conchita Cintron aurait toréé dans les arènes de Plaisance-du-Gers... « C'était dans les années 50. Tout le monde, alors, parlait de Conchita. C'était une torera à cheval, mais ce n'était pas elle », rectifie Gilbert Bédouret. Tout enfant il a commencé à roder autour des arènes et évoque ces deux novilladas avec picadors qui furent données en 1952 et 1953. Mais de tout temps, Plaisance-du-Gers fut un haut lieu de la course landaise. « Elles ont commencé à se dérouler sur la place de la mairie. Puis on a construit deux arènes en bois... C'est un peu avant la dernière guerre qu'elles on été édifiées, en dur, sur les bords de l'Arros... » continue Gilbert Bédouret en véritable historien des tauromachies de Plaisance. Dès 1745 la passion du bétail brave coulait déjà dans le sang de ces Gascons qui tinrent pour lettre morte un arrêté de l'intendant Caze de la Bove, interdisant les courses...
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